Vente d'Atelier Pierre Pelloux – 2e partie

Lundi 20 juin avait lieu la deuxième partie de la vente « Atelier Pierre Pelloux » qui s’inscrivait dans le cadre de la vente d’été, « Tableaux XIXe et Tableaux Modernes » à l’Hôtel des Vente de Lyon Presqu’Ile, étude Chenu Bérard Péron.Avant de nous attarder sur la vente de « l’atelier Pierre Pelloux »,  nous pouvons noter quelques résultats de l’ensemble de la vente.

Une vente d’été qui regroupait un peu plus de 300 lots, parmi lesquels nous remarquons d’excellents résultats d’adjudication. Nous pouvons prendre pour exemple l’huile sur toile de Guillaume Romain Fouace, Bouteille et biscuits à la cuillère estimée 5000/6000 euros adjugée pour 9800 euros. De même Le paysage d’automne d’Eugène Brouillard estimé entre 600 et 800 euros s’est vendu 3200 euros,  le Nu aux bas roses de François Maurice Augustin Eberl a  pour sa part atteint 3000 euros, dépassant largement son estimation basse.http://www.redroomexpertise.fr/wp-content/uploads/2011/07/Eberl-126-copie.jpg

Le succès de cette vente peut s’expliquer par la qualité et la diversité des tableaux présentés, des thématiques différentes allant du nu au paysage en passant par des natures mortes, des portraits ou scènes de genre.

Intéressons nous maintenant aux résultats de la deuxième partie de la vente de l’atelier Pierre Pelloux. Il semblerait que cette vente soit allée dans la continuité de la première.  De belles pièces ont su charmer les amateurs. Ainsi Les magnolias datant de 1952,  présentant un contraste frappant entre un orange très prononcé et le blanc des fleurs, ont vu tripler leur estimation basse. On retrouve par ailleurs cette force omniprésente et vive qui anime les tableaux de l’artiste. Un fusain de 1956, La maison au saule pleureur a  également conquis le public. Estimé à 80 euros, il a été adjugé pour 250 euros. D’autre part, la Branche de lilium estimée entre 500 et 800 euros s’est vue attribuer pour 1250 euros. De même, Le rassemblement-les Hirondelles a atteint 3100 euros, L’épi-plage à Ramatuelle a dépassé sa cote s’adjugeant pour 2200 euros, L’escalet s’est vendu quant à lui pour 2500 euros.

Pierre Pelloux a laissé une production picturale assez importante simplifiant la figuration à la limite de l’abstraction, au travers d’un univers poétique et mystérieux. Les deux ventes successives ont permis d’affirmer la cote de l’artiste, cote qu’il faudra désormais surveiller lors des prochains passages de Pelloux en salle des ventes. Cette vente reflète le réel engouement pour la peinture moderne lyonnaise, phénomène qui loin de décroître ne fait que s’amplifier !